Présidence de la CENI : la société civile déplore l’ingérence de l’Assemblée nationale

Le cadre de concertation de la société civile déplore l’ingérence de l’Assemblée nationale dans la désignation des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dans une interview accordée jeudi 29 juillet à Radio Okapi, Danny Singoma, membre de cette structure citoyenne affirme que le président de la chambre basse a adressé un courrier à la SYMOCEL et une autre association, pour présenter les deux membres qui devront faire partie de la Commission électorale.

« Il n’appartient pas au Président de l’Assemblée nationale de choisir les organisations de la société civile. Bien qu’il y ait des listes parallèles envoyées à l’Assemblée nationale, nous avons été fair-play », a indiqué Danny Singoma.

A l’heure actuelle, le consensus n’est pas encore trouvé au sein des confessions religieuses pour présenter le candidat président de la CENI. Les religieux ont jusqu’à vendredi 30 juillet à minuit pour présenter le remplaçant de Corneille Nangaa à la Chambre basse.

Pour sa part, le Front commun pour le Congo de l’ancien président Joseph Kabila dénonce les pressions exercées sur les confessions religieuses par le pouvoir en place et exige cependant une concertation préalable gouvernement-Opposition et Société civile.

De son côté, la plateforme politique LAMUKA de Martin Fayulu plaide pour des reformes consensuelles, et rejette ce processus.

« Nous exigeons la dépolitisation totale de la CENI, et nous devons tenir une table ronde, en vue de convenir des réformes consensuelles. Désigner des animateurs en vue de cautionner la tricherie, LAMUKA ne se sent pas concerné », affirme Jean Baptiste Mohindo.

Au sein de l’Union Sacrée, l’UDPS revendique le poste de premier vice-président alors que les autres partis font valoir leur force supérieure à l’UDPS au sein du Parlement.

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