Tshopo : 186 personnes arrêtées lors du bouclage de la Police et l’armée à Kisangani

Au moins cent quatre-vingt-six personnes ont été interpellées par les services de sécurité dans la nuit de lundi au mardi 10 août à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Selon des sources sécuritaires, ces personnes ont été appréhendées au cours d’une opération de bouclage mixte ciblé, organisée par la police en collaboration avec les Forces armées de la RDC (FARDC), dans une partie des communes Makiso, Kabondo et Kisangani.

Ces jeunes interpellés font partie des groupes de délinquants qui s’adonnent à la criminalité dans la ville de Kisangani.

Pour le moment, elles sont gardées au centre d’instruction de Kapalata à 7 km au Nord de la ville de Kisangani où elles sont entendues sur procès-verbal.

Le commandant de la Police urbaine de Kisangani affirme que ces personnes font partie des groupes de délinquants qui commettent des actes de criminalité dans la ville de Kisangani.

Ce sont notamment les groupes dénommés « les mexicains », « les Zaïrois » et « Brigade rouge ».

La même source indique ces jeunes gens extorquent des téléphones et autres biens de la population.

Ils fument du chanvre et commettent des actes de barbarie intolérables. Certains s'introduisent pendant la journée dans des maisons des particuliers où ils ravissent des biens de leurs choix, précise le commandant de la police.

Le Commissaire supérieur principal, Floribert Kingombe Nduma renseigne que la Police a sollicité et obtenu des autorités provinciales l’organisation de cette opération pour ne pas laisser le mal perdurer. Il affirme que tous ces jeunes interpelés sont entendus sur procès-verbal.

« Ceux qui seront suffisamment chargés nous allons les mettre rapidement à la disposition de l’officier du ministre public, le procureur puisque nous, nous sommes une police, on ne peut pas les garder pendant plus de 48 heures. Nous instruisons à charge et à décharge. Les victimes ne font que venir pour charger certains bourreaux et nous allons les mettre bientôt à la disposition de l’Officier du ministère public (OMP) », a-t-il indiqué.

Le colonel Floribert Kingombe exhorte la société civile, les parents et les leaders religieux à s’impliquer en amont pour la sensibilisation des jeunes en faveur d’un comportement responsable. 

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