Le maire de Matadi, Pathy Nzuzi wa Makengedi, a annoncé, mardi 17 août au cours d’un point de presse, son intention de déloger incessamment tous les commerçants qui exposent leurs marchandises sur les artères principales de la ville. Il estime que ces commerçants, non seulement s’exposent à d'éventuels accidents, mais contribuent également à salir la ville.
« Nous avons déjà eu l’autorisation de l’autorité provinciale. Là où les gens occupent les trottoirs, là où les gens construisent des petites cabanes de fortune, ils nous rencontreront sur leur chemin et nous allons restituer le trottoir à l’état », a averti le maire de la ville, Pathy Nzuzi wa Makengedi.
L'autorité urbaine appelle les commerçants concernés à quitter ces lieux volontairement, avant d’être chassés de force.
En effet, les trottoirs des axes principaux au niveau de Kinkanda, du centre-ville ainsi que sur la route nationale numéro 1 tronçon compris entre la Place du 24 novembre et le parking le Copain, sont envahis par les commerçants.
À Kinkanda, sur l'axe principal qui reçoit ceux qui viennent de Kinshasa ou d’ailleurs, sont entassés à même le sol plusieurs biens de seconde main provenant de l'Europe.
Sur cet axe, les containers des biens de seconde main, appelés « Be Low Cost », sont déchargés à longueur des journées.
Les véhicules déchargés de ces containers stationnent sur l'emprise durant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'ils soient vendus.
Au centre-ville de Matadi, les abords du trottoir réservés au passage des piétons, sont envahis par des kiosques. Conséquence, les piétons se frayent le chemin entre véhicules et taxis motos, avec tous les risques que cela comporte.
Parmi les retombées de ce désordre, il y a également le rétrécissement de la chaussée, qui cause des embouteillages monstres à Matadi et des accidents de circulation.
