RDC : 65 petites et moyennes entreprises bénéficient des subventions non remboursables du PADMPME

Le Projet d’appui au développement des micro, petites et moyennes entreprises (PADMPME) a entamé, lundi 30 août, les premiers décaissements des subventions en faveur de soixante-cinq (65) petites et moyennes entreprises (PME). La première série a concerné les sociétés de Matadi dans le Kongo-central et de Lubumbashi dans le Haut-Katanga, qui ont présenté de bons plans d’affaires à l’issue du concours, a expliqué le chargé de communication du PADMPME, Jean-Luc Mualu. 

« Nous avons déposé dans la matinée de ce lundi, les ordres de payement, a Equity Bank-BCDC et Rawbank, les deux banques commerciales où sont logées les fonds de subvention des COPA. Ces ordres de paiement sont accompagnés des listes de PME ayant couvert des comptes dédiés dans ces établissements pour les opérations du plan d’affaire retenu ». 

En effet, le PADMPME a organisé un Concours « plan d’affaires » (COPA). Les entreprises qui ont présenté de bons plans ont été retenues pour bénéficier des fonds, en termes de subventions non remboursables. Ces financements dépendent du montant total présenté par chaque société. 

Les dossiers des PME sélectionnées ont été validés par le cabinet-conseil du PADMPME dans la mise en œuvre de ce programme pour la croissance et l’amélioration de la performance des petites et moyennes entreprises (PME).  

Pour Jean-Luc Mualu, il s’agit d’un pas décisif qui vient d’être franchi : 

« Pour nous, c’est un pas décisif qui vient d’être franchi parce que, la subvention était très attendue même si nous avions déjà mise en route un accompagnement technique, personnalisé pour chaque PME avec l’appui des coachs mis à leurs dispositions par notre partenaire technique. » 

Il espère que les lauréats seront vites servis après avoir reçu « les assurances de la part des banques, qu’il s’agit essentiellement des opérations internes. » 

Le processus de financement des banques concerne 436 PME de Kinshasa, Matadi, Goma et Lubumbashi, évoluant dans les secteurs de l’agro-transformation, l’industrie légère et les services à valeur ajoutée. Nombre d’entre elles n’ont pas encore finalisé leurs plans de travail. 

« Mais, nous en appelons surtout et avec insistance, aux PME qui sont encore en retard dans la définition du plan de travail, de voir avec le coach, pour qu’elles puissent accélérer le rythme et cela nous permettra de finaliser rapidement ce processus », a conseillé Jean-Luc Mualu. 

 

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