RDC : pas de début de session ordinaire de l’Examen d’Etat en Ituri et au Tanganyika

La session ordinaire de l’Examen d’Etat n’a pas eu lieu lundi 30 août dans une partie de la province de l’Ituri et à Manono dans le Tanganyika. Dans une déclaration faite à Radio Okapi, l’Inspecteur général de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Jacques Odia Musungayi indique que l’insécurité créée par les groupes armés n’ont pas permis le bon déroulement de ces épreuves dans ces deux parties de la RDC. Toutefois dans l’ensemble, il se réjouit du début de l’Examen d’Etat, édition 2021, sur l’ensemble du territoire national.

« Dans l’ensemble, ça se passe bien. Mais il y a des couacs. En Ituri, il y a surchauffe à cause des groupes armés. Dans le Tanganyika 2 à Manono, l’épreuve de lundi ne s’est pas déroulée, il semble qu’on a incendié le bureau du chef de sous-division provinciale et celui de l’inspecteur chef de pool », a décrit M. Musungayi.

Il a ajouté que les élèves du cycle court de Manono ont aussi boudé l’épreuve, estimant que les questionnaires qui sont dans les malles ne sont pas compatibles avec leurs options.

Jacques Odia Musungayi s’exprime dans cet extrait sonore :

Son

Pas de session en Tanzanie

Les épreuves de l’examen d’Etat n’ont pas débuté dans le camp des réfugiés des Congolais en Tanzanie à cause « d’incompréhension » au niveau diplomatique.

« Les autorités de ce côté-là n’ont pas laissé passer la malle, sous prétexte que la disposition prise en 2019 interdit à tout corps étranger d’accéder au camp des réfugiés. Il fallait que notre ambassadeur de ce pays se mette en branle avec le consul pour que les choses se déroulent bien », a expliqué Jacques Odia Musungayi.

Dans cet extrait sonore, il affirme que ces épreuves pourraient reprendre ce mardi :

Son

L’Inspecteur général de l’EPST ajoute que ces épreuves sont organisées dans les pays limitrophes de la RDC dans les écoles consulaires. C’est le cas en Tanzanie, en Angola, en Ouganda, au Burundi et au Rwanda.

Jacques Odia Musungayi ajoute que les inspecteurs se rendent sur place, contrôlent et ramènent les malles à la fin des épreuves.

Lire aussi sur radiookapi.net: