Haut-Lomami : rentrée hypothétique dans les trois écoles détruites par un vent violent à Kamina


Une semaine après le passage d'un vent violent au village Tshipukwa, dans le territoire de Kamina (Haut-Lomami), les écoles détruites ne sont toujours réhabilitées. D'après le ministre provincial de l'Education, Ngoy Wesley, qui intervenait jeudi 23 septembre à Radio Okapi, la rentrée scolaire étant pour bientôt, les élèves de ces trois écoles ne pourront pas étudier. 

« Il y a à Tshipukwe, un vent violent qui a fait beaucoup de dégâts là-bas, il y a deux écoles primaires écroulées, il y a une école secondaire partiellement détruite et il y en d’autres qui ont été sauvées de justesse parmi les nombreuses écoles qui sont là », a rappelé Ngoy Wesley. 

Il demande l’intervention du gouvernement central et de ses partenaires, car de centaines d'enfants risquent de ne pas étudier : 

« Qu’on nous vienne en aide parce que bientôt c’est la rentrée scolaire. Il faut que les enfants retrouvent là où ils peuvent étudier. Je lance un appel pathétique au gouvernement central et à tous nos partenaires pour que l’on intervienne pour que ces écoles soient reconstruites rapidement pour que ces enfants à la rentrée ici puissent avoir là où ils peuvent étudier ? ». 

M. Wesley indique aussi qu’en dehors des écoles, il y a des familles qui ont connu des accidents graves « parce qu’il y a des maisons qui sont écroulées sur quatre familles faisant des victimes mais il n’y a pas eu de pertes en vie humaine ». 

« La population s’est mobilisée pour sauver ceux qui étaient dans les décombres des maisons », a indiqué le ministre provincial de l'Education du Haut-Lomami. 

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