Plus de deux mille personnes déplacées occupent des salles de classe de trois écoles de Mongwalu, une cité minière située à 85 km de Bunia, dans la province de l’Ituri.
Cette occupation risque d’affecter la rentrée des classes prévue le 4 septembre prochain s’inquiètent, les responsables scolaires ainsi que le bourgmestre de cette commune rurale, Jean-Pierre Bissilikende. M. Bissilikende se dit être dépassé car jusque-là, il n’a aucun autre endroit où mettre ces déplacés.
« Depuis l’attaque de Mbeyi, le 17 août dernier ainsi que les attaques qui ont suivi, tous les déplacés qui ont fui ces attaques-là, occupent au moins trois écoles. Or, dans une semaine, c’est la rentrée des classes. Les directeurs sont en train de nous faire pression pour qu’on délocalise ces déplacés. Où est-ce que nous allons placer ces deux mille déplacés ? Ça nous pose un sérieux problème ! Nous sommes pris au dépourvu. C’est vrai que, c’est la responsabilité de l’Etat congolais », explique Jean-Pierre Bissilikende.
Il sollicite à cet effet, l’intervention urgente des humanitaires :
« Les autorités sont informées, elles envisagent déjà une solution. En attendant, nous lançons un cri d’alarme à nos partenaires qu’ils viennent nous aider pour relocaliser ces déplacés afin que ces écoles soient disponibles pour accueillir les enfants ».
Ces déplacés avaient fui les zones de combats où opèrent les combattants de la CODECO.
