Mbuji-Mayi : 144 adolescents ciblés pour la sensibilisation sur la santé sexuelle

La campagne de sensibilisation sur la santé sexuelle et reproductive chez les adolescents et les jeunes a été lancée samedi 9 novembre dans le territoire de Tshilenge (Kasaï-Oriental).  Financé par le fonds pour les femmes congolaises, ce programme de six mois est exécuté par l’ONG locale « Enfant de l’univers ». 

D’après le coordonnateur de l’ONG Enfant de l’univers, Patrick Mulumba, ce projet a pour objectif de promouvoir l’accès aux services de la contraception en vue d'améliorer l’état de santé et la qualité de vie de près de cent cinquante adolescents, dont cent filles vivant dans la zone de santé rurale de Tshilenge, à travers la prévention des grossesses précoces et non désirées.   

« Nous avons ciblé la zone de santé rurale de Tshilenge vu que de ce côté-là, il y a beaucoup d’abus sexuels qui se font. Il y a les mariages précoces. Et puis, les jeunes se livrent à la prostitution à bas âge, d’après nos enquêtes. On peut mener cette campagne pour sensibiliser les adolescents et les jeunes de la zone de santé rurale de Tshilenge », a-t-il affirmé.   

Dans la santé sexuelle et reproductive, selon lui, « il y a des méthodes contraceptives, la planification familiale, la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles. Il y a aussi les conseils qu’on donne aux jeunes en rapport avec la sexualité. Pendant six mois, nous allons nous entretenir avec les jeunes. Nous allons leur montrer l’utilité de la sexualité ».  

La campagne a ciblé cent quarante-quatre adolescents et jeunes dans la zone de santé rurale de Tshilenge à atteindre avant six mois. La sensibilisation se fera de porte à porte par vingt agents de santé recrutés pour cette fin. 

« Nous avons mis une stratégie de mener cette campagne de porte à porte pour éviter la propagation de la COVID-19. A part ça, on fera aussi le focus group, échanger avec les jeunes. Ils doivent nous dire, quelles sont leurs attentes, quelles sont leurs difficultés, qu’est-ce qu’ils ont comme connaissance sur la santé sexuelle et reproductive », poursuit Patrick Mulumba. 

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