Naufrage à Bumba : les sinistrés reçoivent l’aide financière du gouvernement

  

Le gouvernement central a remis, une assistance financière aux familles et rescapés du naufrage du 6 octobre à Bumba, dans la Mongala. Cette assistance a été remise par le vice-premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, qui a aussi doté, le dimanche 17 octobre, les services étatiques liés à la navigation fluviale, d’engins motorisées. 

Entre les 15 et 16 octobre, chaque rescapé du naufrage officiellement recensé a reçu, du vice-premier ministre de la Fonction publique, une somme de 250 000 francs congolais (125$).  Puis la somme de 500 000 francs congolais (250$) a été remise à chaque famille des victimes. 

L’embarcation de neuf pirogues, qui avait coulé sur le fleuve à 24 kilomètres en amont de Bumba, transportait environ trois-cents passagers et des marchandises. Soixante-dix personnes ont été tuées et soixante-dix autres se sont échappées à la noyade. Il y a une centaine de passagers portés disparus. 

Avant de regagner Kinshasa, dimanche, Jean-Pierre Lihau et sa délégation ont également remis huit motos, quatre grandes pirogues équipées de quatre moteurs hors-bords et des gilets de sauvetage notamment au commissariat fluvial, la Direction générale de migration (DGM) et à la Force navale. 

Ces engins, a-t-il expliqué, vont faciliter la mobilité qui faisait défaut, en vue d’interdire la « navigation nocturne des embarcations de fortune », sur le fleuve. Cette pratique a plusieurs fois coûté la vie aux voyageurs sur le fleuve Congo, a-t-il affirmé. 

Certains bénéficiaires ont apprécié ce geste gouvernemental. Cependant, d’autres habitants ont souhaité que le gouvernement disponibilise notamment du carburant pour assurer les patrouilles, afin d’éviter des tracasseries sur les voyageurs. 

Pour désengorger les convois motorisés, Omer Makungu, le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) à Bumba, a plaidé pour la navigation de grandes unités flottantes, ainsi que la réhabilitation des routes de desserte agricole et surtout de la Route nationale numéro 6 (RN6). Ces actions, selon lui, pourront rendre « fluide et moins dangereux » le trafic des marchandises et des personnes à travers la province de la Mongala.

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