Haut-Uele : certains acteurs de la société civile de Watsa vivent en clandestinité


La coordination nationale de la Nouvelle société civile du Congo (NSCC) se dit extrêmement préoccupée par le sort réservé aux acteurs de la société civile par la Police nationale congolaise (PNC) de Watsa, dans la province du Haut-Uele.

Dans un communiqué de presse publié mercredi 27 octobre, cette structure citoyenne rapporte que 5 acteurs de la société civile du territoire de Watsa vivent en clandestinité depuis une semaine. Ils sont recherchés par la police au motif qu’ils auraient soutenu les manifestations pacifiques et la ville morte décrétée par la population locale en détresse. 

Toujours selon elle, cette dernière avait protesté contre la démolition des maisons de certains habitants au quartier Medge sans préavis. 

La NSCC demande ainsi aux défenseurs des droits de l’homme de s’investir pour la sécurité des acteurs de la société civile. En même temps, elle recommande à la police de retirer son avis de recherche.

Le Commandant incriminé n’est pas joignable. Néanmoins, le ministre provincial de l’Intérieur et sécurité, Crispin Alibu déclare que les personnes recherchées se reprochent de quelque chose.
Il précise que les manifestations qu’elles avaient organisées l’ont été en violation de la loi.  

En outre, les manifestants ont notamment brûlé et saccagé les édifices publics. Conscients de leurs responsabilités dans ces dérapages, ces acteurs de la société civile ont fui d’eux-mêmes.

Face à cette situation, une délégation des officiers militaires en provenance de Kinshasa séjourne actuellement à Watsa pour une enquête à ce sujet. 

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