La RDC bénéficie d’un investissement de 400 millions USD de la Banque mondiale

La Banque mondiale, à travers la Société financière internationale (IFC) et le gouvernement de la République démocratique du Congo ont signé, le vendredi 12 novembre, un partenariat dans le cadre du programme Scaling Mini-Grid du Groupe de la Banque mondiale en vue de fournir une électricité propre, fiable et abordable à plus de 1,5 million de bénéficiaires, dont des foyers, des entreprises, des écoles et des hôpitaux. C’est ce que rapporte une dépêche de la Cellule de communication présidentielle.

Avec ses organisations sœurs, la Banque mondiale et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), IFC va collaborer avec les autorités congolaises afin d’attirer des opérateurs privés pour développer, financer et exploiter des mini-réseaux à travers des partenariats public-privé.

 

L’objectif est de soutenir la RDC dans son ambition de connecter à l’électricité 30 % de sa population à l’horizon 2024, contre à peine 19 % actuellement.

Grâce à une source d’énergie renouvelable – en général des panneaux solaires – associée à un stockage par batteries et à un système local de distribution, les mini-réseaux verts peuvent alimenter des foyers, des petites entreprises et des industries non raccordés aux réseaux nationaux.

Si le marché est encore sous-développé, les innovations en matière de technologies et de modèles commerciaux, ainsi que la baisse des coûts, font de ces mini-réseaux une solution de plus en plus populaire en Afrique.

Avec un objectif de plus de 200 mégawatts de capacité installée répartis sur deux projets initiaux de mini-réseaux et représentant un investissement total de plus de 400 millions USD, le programme SMG pour la RDC constitue la plus grande opération en préparation dans ce domaine sur le continent africain.

« Les mini-réseaux portés par le secteur privé sont au cœur de la stratégie gouvernementale pour favoriser l’accès à l’électricité dans les zones non desservies par la compagnie nationale. Ils constituent une solution innovante et économique, capable d’améliorer les conditions de vie de nombreux Congolais et de stimuler l’activité économique », a déclaré Nicolas Kazadi, ministre des Finances de la RDC.

« Nous sommes convaincus par le potentiel des mini-réseaux verts pour aider à accélérer l’électrification de la RDC d’une manière durable et respectueuse de l’environnement. C’est pourquoi notre programme d’investissements prioritaires prévoit de déployer ces solutions dans 21 des 26 capitales provinciales, où vit aujourd’hui un tiers de la population congolaise n’ayant pas accès à l’électricité », a précisé Olivier Mwenze Mukaleng, ministre des Ressources hydrauliques et de l’électricité de la RDC.

 Durant leur séjour à Kinshasa, Hafez Ghanem et Sergio Piment de la Banque Mondiale ont aussi rencontré le coordonnateur  du Secrétariat technique de la riposte contre la covid-19, Dr Jean-Jacques Muyembe.

 En tant que bailleur de fonds dans la lutte contre la pandémie de COVID-19, les vice-présidents de la Banque mondiale ont fait le point de la situation épidémiologique en RDC.

Avec le ministre  des Finances, gouverneur-pays, les hauts cadres de la Banque mondiale ont fait l'évaluation des projets en  cours d'exécution financés par la Banque mondiale.

Aux termes d'une visite de travail de 48 h en République démocratique du Congo, les deux vice-présidents du groupe de la Banque Mondiale ont quitté  Kinshasa  le vendredi dans la soirée.

 Au cours de leur séjour, Hafez Ghanem et Sergio Piment ont rencontré, le jeudi en début de soirée, le Président de la République Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

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