Beni : la justice militaire instruit le dossier de l'officier supérieur FARDC à la base des échauffourées à l'institut Bungulu


L’instruction du dossier de l'officier supérieur de l’armée à la base des échauffourées qui ont éclaté lundi 22 novembre à l'institut Bungulu de Beni a débuté ce mardi 23 novembre à Beni.  

L’auditorat militaire de garnison de Beni poursuit l’officier pour « coups et blessures volontaires et arrestations arbitraires ». 

Il s’agit d’un lieutenant-colonel, commandant en charge des renseignements du 3402e régiment des FARDC basé dans la localité d’Eringeti dans le territoire de Beni. 

Il a été arrêté lundi et placé en détention à l’auditorat militaire de garnison de Beni à la suite de ces échauffourées à l’Institut Bungulu. 

L’officier accompagné de son garde du corps s’était rendu dans cette école pour récupérer de force le téléphone de son enfant, saisi l’année dernière, par le préfet de discipline. L’usage des téléphones portables est en effet interdit dans l’établissement scolaire pendant les heures cours. 

Selon des témoins, le commandant en charge des renseignements du 3402e régiment, une fois dans l’enceinte de l’école et sans s’adresser aux responsables, s’était introduit dans la salle de classe où étudie son enfant. Il se serait mis à tabasser un enseignant trouvé sur place. 

 Ce qui a déclenché la colère des élèves qui se sont soulevés. Des échauffourées s’en sont suivies, même avec des policiers venus pour rétablir de l’ordre. 

 L’enseignant qui a été roué des coups sera auditionné aujourd’hui au parquet, selon l’auditorat militaire. Selon la même source, la cour militaire du Nord-Kivu siègera prochainement en audience foraine à Beni pour juger cet officier de l’armée congolaise. 

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