Les travaux d’experts du groupe de travail et de coordination sur les mesures non militaires, mises en place dans le cadre de l’Accord cadre d’Addis-Abeba, ont démarré ce lundi 13 décembre à Goma.
Le groupe de travail et de coordination qui est composé des responsables des services de renseignements des pays membres, notamment le Burundi, le Rwanda, la Tanzanie, l’Ouganda et la RDC, a pour objectif de préparer le déploiement d’une cellule opérationnelle qui sera basée à Goma.
Cette 5e réunion, qui va du 13 au 17 décembre, a pour but d’élaborer les termes de référence de ladite cellule opérationnelle. Celle-ci est composée de 12 experts venus des pays membres, plus les institutions garantes de l’Accord cadre, notamment les nations unies, la CIRGL, l’Union Africaine et la SADEC.
La cellule opérationnelle devrait entamer le travail de documentation et de mapping afin de démarrer ses activités sur terrain, indiquent les organisateurs.
Selon les experts, la mise en place de cette cellule rentre dans le cadre de la lutte contre les forces négatives, une approche qui prend également en compte la nécessite d’une action militaire, complétée par des mesures non militaires, en vue de faciliter la démobilisation et le rapatriement des membres des groupes armés étrangers.
L’implication des leaders communautaires et de la société civile est également prise en compte dans ces efforts.
Ce processus bénéficie de la facilitation du bureau de l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies dans la région des grands lacs, de la CIRGL, de l’UA, la SADEC, avec le concours de la MONUSCO.
