Le parquet général près la cour d’appel du Maï-Ndombe a transféré, depuis vendredi 31 décembre, sept déliquants appelés « Kulunas » à la prison centrale du cinquantenaire de la ville du Bandundu dans la province du Kwilu. Ils étaient détenus à la prison centrale d’Iyombe à Inongo (Maï-Ndombe) depuis près de 10 jours.
Selon le procureur général, Willy Ndjoko, la prison centrale d’Inongo ne remplit pas toutes les conditions pour garder ces malfaiteurs « qui ne sont pas à leurs premiers forfaits et qui sèment la terreur même en plein jour dans la ville ».
« Ils ne peuvent pas s’installer à Inongo, nous n’avons pas une prison adéquate pour pouvoir garder tous ces malfaiteurs. Ils sont arrivés depuis 7h30 ce matin à la prison centrale du cinquantenaire de Bandundu. Le parquet s’est arrangé parce qu’on ne pouvait pas attendre que ces gens fassent longtemps ici parce que ce sont des gens qui étaient souvent arrêtés et libérés sur ordre de je ne sais qui », a-t-il déploré.
Parmi ces sept détenus transférés à la prison centrale du cinquantenaire à Bandundu, en provenance de la prison d’Iyombe à Inongo, cinq sont condamnés pour association de malfaiteurs, vol avec violence et coups et blessures et deux autres le sont pour meurtre.
« Il fallait utiliser des méthodes un peu urgentes. Il y en a qui étaient condamnés depuis le 18 à vingt ans de servitude pénale, les derniers ce sont ceux qu’on a condamnés dernièrement ici c’était le mardi 21 décembre, à la servitude pénale à perpétuité. Et c’est tout à fait normal que on les ait transférés aussi vite. En tout cas ce sont des gens qui sèment la terreur même en plein jour, on ne peut pas assister à des tels scènes dans une ville qui se dit chef-lieu d’une province », a ajouté Willy Ndjoko.
Le procureur général promet que d’autres transferts des délinquants vont se poursuivre.
