Ituri : plus de 164 millions USD n’ont pas servi à la relance de la SOKIMO (Société civile)


Les 164 063 685 dollars américains, perçus entre 2009 et 2017 par la Société minière de Kilomoto, n’ont pas servi à la relance de cette entreprise de l’Etat. Cette révélation a été faite à travers un rapport intitulé : "SOKIMO, la corruption tue", publié ce vendredi 28 janvier à Bunia, par le cadre de  concertation de la société civile sur les ressources minières dans la province de l'Ituri, en collaboration avec la structure « Le Congo n’est pas à vendre ».
Ces structures demandent à la justice d’initier des enquêtes pour décourager cette pratique.

Le rapport porte sur l’analyse de la gouvernance et de potentielles pratiques de corruption au sein de la Société minière de Kilomoto. Ce document révèle que la gestion de cette entreprise demeure chaotique depuis plusieurs décennies.
Il dénonce notamment l’opacité dans la gestion financière de la SOKIMO. Cette situation n’a pas permis à ses usines de Nizi, dans le territoire de Djugu et Moku dans la province du Haut-Uele, d’avoir de meilleurs rendements.

L’installation de ces usines n’a pas permis à l’entreprise de réunir suffisamment de moyens pour liquider les arriérés de ses agents, qui accumulent plusieurs mois de salaires non payés, selon un communiqué de presse publié ce vendredi par le cadre de concertation de la société civile sur les Ressources minières en Ituri.

Cette structure citoyenne ajoute que la SOKIMO a perçu de ses partenaires plus de 164 milliards des dollars, pour la relance de ses usines. De l’argent qui n’aurait servi à rien selon elle.  

C’est pourquoi la même source demande à la justice de se pencher sur ce dossier pour faire la lumière sur cette importante somme d’argent perçue, mais qui n’a eu aucun impact réel sur la relance des activités ni sur les infrastructures.  

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