L'opération d’identification biométrique des ex-combattants rendus est au deuxième jour, ce jeudi 10 février au centre de Mumbambiro situé à une vingtaine de kilomètres de Goma, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu).
Cette opération du Programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (DDR-CS) fait suite à l’identification, mardi dernier, de 10 leaders des groupes armés favorables, jusqu’à présent, à ce processus.
Les centaines d’ex-combattants ciblés par cette identification biométriques comprennent, notamment, ceux qui se rendent successivement aux FARDC depuis février 2020 jusqu’au début de l’année 2022.
Pour la plupart d’entre eux, l’identification qui est prévue au jour de reddition intervient très tardivement, indiquent certaines sources du programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation.
Pour l’un des coordonnateurs provinciaux ad intérim de cette structure publique au Nord-Kivu, Jacques Katembo, ce recensement devrait éclairer sur le nombre exact de combattants qui se sont déjà rendus. Il précise que le site de Mubambiro héberge les rendus qui s’y trouvaient déjà ainsi que ceux qui y ont été amenés depuis que le camp de Rumangabo avait été vidé, vers fin janvier, lors des attaques des présumés M23 dans le groupement de Kisigari.
Ce dernier précise qu’après cette identification, qui pourrait prendre une semaine, tous ces rendus seront orientés vers un centre de démobilisation où ils devraient suivre une formation professionnelle de 3 à 6 mois pour leur réinsertion communautaire.
