Goma : les acteurs éducatifs se penchent sur les politiques de l’éducation accélérée

Le Groupe de travail sur l’éducation accélérée et le Conseil norvégien pour les réfugiés, avec appui financier de l’USAID, organisent un atelier axé sur les politiques et pratiques d’éducation accélérée à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu.  

Au quatrième jour, les participants représentant le gouvernement, les acteurs de la société civile de différentes provinces apprennent comment identifier les caractéristiques uniques de l’éducation accélérée (EA), ses cibles, ses objectifs visés et sa spécificité par rapport aux autres formes d’éducation alternatives ou non formelle. 

 L’Education accélérée est assimilée au rattrapage scolaire en RDC. Environs 7 350 000 enfants et adolescents dans ce pays sont en dehors de l’école ou du système éducatif formel, sur plus de 248 millions au monde.  Pour ce faire, le gouvernement de la République a développé trois offres pour s’occuper de ces enfants.  

« Le rattrapage qui prend en compte les enfants de 9 à 16 ans. Et une autre pour les adolescents plus âgés qu’on appelle alphabétisation pour les adultes, et une autre qu’on appelle les passerelles. Toutes, consistent à réintégrer, à rattraper d’une certaine manière la couche de la population qui n’a pas eu accès à l’éducation », explique Joseph Mahula Mankee, directeur du projet Sasa Tunasoma de l’USAID. 

  

 «  Le rattrapage scolaire, c’est la voie, le moyen et même l’offre la plus efficace à travers le monde pour réintégrer ces enfants et jeunes adolescents dans le système. Et le pays a souscrit aux objectifs de développement durable dont chaque enfant a droit à une éducation et à l’alphabétisation », ajoute-t-il. 

Pour l’organisateur, il n’y a pas de pays qui puisse se développer sans l’éducation.  

Ouverts mardi, les travaux de cet atelier s’achèvent  ce vendredi 18 mars.