Kinshasa : plusieurs associations et élus dénoncent la « détention illégale et prolongée » de François Beya

Deux mois après l’arrestation de l’ancien conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, les organisations des droits de l’homme et certains parlementaires dénoncent la « violation de ses droits fondamentaux » garantis par la constitution du pays.

François Beya est détenu arbitrairement, disent-ils, depuis le 05 février dernier, dans un local de l’Agence nationale de renseignements où il serait privé de tous ses droits.

Au cours d’une messe d'action dite le samedi 26 mars à la Cathédrale Notre-Dame du Congo en faveur de l'ancien conseiller spécial du Chef de l'État, la dynamique François Beya a dénoncé la violation de ses droits. Cette dénonciation est aussi faite par le député national Claudel-André Lubaya.

« Pres de deux mois après l’arrestation de François Beya, il est livré à la merci à l’arbitraire de ceux qui le détiennent, au mépris de ses droits fondamentaux garantis par notre constitution. Notamment le droit d’être assisté par un avocat et aussi le droit d’entrer en contact avec sa famille. Le déroulé des faits depuis son arrestation, sa détention jusqu’à ce jour, ne répond à aucune procédure légale. Tout est contraire à toutes les lois du pays et aux principes élémentaires des droits et de l’Etat de droit », a-t-il déploré.

L’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) plaide aussi pour la libération de François Beya ou son transfèrement devant son juge.

Radio Okapi a tenté en vain de joindre la ministre de la Justice  pour avoir sa version sur cette affaire.

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