Nord-Kivu : l’insécurité et l’inaccessibilité de certaines zones empêchent l’intervention des organisations de lutte contre les engins non explosés

Les organisations œuvrant dans la lutte contre les mines et les engins non explosés au Nord-Kivu ont évoqué unanimement les défis sécuritaires auxquels ils font face dans les opérations d’identification des zones ou dans les sites pollués.

Ces organisations ont fait cette révélation le lundi 4 avril lors de la journée internationale de la sensibilisation au problème des mines et de l’assistance à la lutte anti-mines.

Selon Melle Aurèlie Fabbry, la chargée de programme de du service de lutte anti-mines des Nations-Unies (UNMAS), l’insécurité, le manque de logistique ainsi que le manque des routes praticables freinent leurs interventions rapides sur le terrain :

« La sécurité, l’accès a ces zones qui ne sont pas sécurisées. En termes de logistique, parfois il faut des escortes pour avoir accès à la zone. Tout ceci a des répercussions sur notre flexibilité, notre réaction rapide. Aussi, l’accès en termes des routes. Parfois certaines zones sont accessibles uniquement par moto. Ce qui retarde aussi le déploiement de nos équipes. Parfois quand il pleut, le terrain bouge un peu. Par exemple, l’engin qui a été reporté peut parfois bouger de quelques mètres. Je dirai que le plus grand enjeu c’est la sécurité », a-t-elle expliqué.      

Les difficultés liées au manque des financements, qui limite selon eux, l’exécution et l’accomplissement de leurs objectifs de   nettoyage et redéminage dans les zones post-conflits qualifiées de haut-risque, ont également été évoqués par les organisations de lutte contre les mines et les engins non explosés.

La journée internationale de la lutte anti-mines de cette année a été placée sous le thème « des pas surs, des terrains surs et des maisons sures ».

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