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Une vue de la salle lors de la rencontre de partage d'expériences entre les femmes leaders et Bintou Keira, la représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies en RDC. Kinshasa, le 22 mars 2022.<br />Radio Okapi.Ph/Jonathan Fuanani](https://photos.radiookapi.net/picture/20220322141757238970_R_OK4611.jpg?imgmax=300)
Les femmes politiques du Sud-Kivu ont plaidé, jeudi 16 juin, pour une loi électorale qui soit « plus sensible au genre et à la parité », pour améliorer ainsi la participation politique de la femme.
Dans une déclaration officielle lue à Bukavu, dans les locaux de la MONUSCO, ces femmes exigent que soient insérées dans cette loi, les dispositions obligeant les partis politiques et l’Etat congolais à respecter l’article 14 de la Constitution, relatif à la participation de la femme au processus électoral.
« Les femmes du Sud-Kivu proposent ce qui suit : modification de l'article 22; une liste présentée par un parti politique ou une candidature indépendante est déclarée irrecevable lorsqu'elle n'aligne pas au moins 50% des femmes dans une circonscription électorale », peut-on lire dans ce document, lu par Nathalie Nakabamba, l’une des femmes politiques du Sud-Kivu.
Une autre modification proposée par elles porte sur l’article 119. Les femmes politiques du Sud-Kivu préconisent que « soit attribué d’office un siège à la femme ayant obtenu le plus grand nombre des voix si aucune d'elle ne vient en ordre utile pour être proclamée élue ».
Ce plaidoyer a été élaboré avec la facilitation de la section des affaires politiques de la MONUSCO.








