Collaboration MONUSCO-population au Sud-Kivu : la mise en place d'un cadre de dialogue sur le mandat de la MONUSCO recommandée

Les participants à l’atelier sur la restauration de la confiance et de la collaboration entre la MONUSCO et la population du Sud-Kivu, clôturé mercredi 31 aout à Bukavu, recommandent la mise en place d'un cadre de dialogue et d'échanges sur les axes prioritaires du mandat de la MONUSCO.  

Pour apaiser les tensions observées autour de la présence de la MONUSCO dans la partie Est du pays, les parties prenantes ont aussi proposé de combler le déficit de communication sur le travail de la MONUSCO en rapport avec la protection des civils.  

Cet atelier avait pour objectif de décortiquer les causes à l’origine de récentes attaques contre la MONUSCO. Les causes épinglées par plusieurs participants, sont entre autres l'insécurité persistante, mais aussi le déficit de communication autour du travail de la MONUSCO en rapport avec la protection des civils tout comme le régime de notification sur les armes appliqué à la RDC par le Conseil de sécurité.  

D’où la nécessité de mettre en place un cadre de dialogue et d’échanges permanent entre la MONUSCO et ses partenaires.  

« Cela va nous permettre de nous connaitre davantage dans l’action et de consolider cette relation de confiance nécessaire à notre travail », a affirmé Cécilia Piazza, cheffe de la MONUSCO au Sud-Kivu. 

Les recommandations issues de ces assises devront permettre de sauver l’essentiel dans cette période de transition, souhaite le gouverneur du Sud-Kivu, Théo Ngwabidge Kasi : 

« Que les recommandations assorties  de ces échanges soient communiquées objectivement à nos bases respectives, tout en privilégiant aussi une certaine éducation au patriotisme par des revendications légitimes et par des moyens non violents ».  

Ces travaux, présidés par le gouverneur de province, ont réuni les autorités politico-sécuritaires, les représentants de la communauté et de la société civile dans toute leur diversité.  

Les parties prenantes à l’atelier notamment la société civile, les chefs des chefferies, des confessions religieuses, les responsables des communautés se sont engagés à mener des activités de sensibilisation et de conscientisation sur le plan de transition qui doit aboutir à un départ ordonné de la MONUSCO. 

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