Masisi : l’école primaire Malehe de Sake, rénovée par la MONUSCO, remise officiellement aux bénéficiaires

 L’Ecole primaire Malehe de Sake, dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu), rénovée par la MONUSCO, a été remise officiellement, vendredi 9 septembre, à la population bénéficiaire.

Entrant dans le cadre des Projets à impact rapide (QIP), le travail a consisté essentiellement en la construction d’un bâtiment de trois classes en dur et la réhabilitation de six autres classes en semi-durable.

Prisca Luanda, représentante du gouverneur militaire du Nord-Kivu, a remercié la mission onusienne pour cette nouvelle contribution au développement socio-économique de cette entité.

C’est lors de la dernière éruption volcanique du Nyiragongo que l’idée de rénover l’E.P Malehe a commencé à germer à la MONUSCO/Goma. Certains fonctionnaires à la recherche de refuge ont cherché à améliorer les conditions minimales d’hébergement de ces écoliers comme des enseignants.

« Par la grâce de Dieu, la MONUSCO nous est venue en aide en nous construisant trois salles de classe en matériaux durables et la réhabilitation de nos six salles de classe en semi-durable ainsi que la toiture de nos latrines, sans oublier l’installation d’un tank de 2 000 litres d’eau. Nous, comme écoliers, nous vous remercions davantage pour tout ce que vous avez fait pour nous », s’est réjoui le représentant des élèves.

 La cheffe de bureau de la MONUSCO/Goma, Laila Bourhil, a rappelé que l’éducation assurée dans de bonnes conditions constitue, pour chaque enfant, la possibilité pour sa famille de sortir du cycle infernal de la misère.

 « Vous savez, je suis issue d’une famille pauvre. Pour mes parents qui n’ont jamais eu la chance d’aller à l’école, investir dans notre éducation était, pour eux, notre seule voie de sortie. Ils se sont privés pour s’assurer que nous ayons une éducation de qualité qui puisse nous ouvrir les portes des opportunités. Celle qui nous permettrait de sortir de la misère et de la pauvreté dans laquelle nous étions (...) Un de ces enfants a fini aux Nations unies », a témoigné Laila Bourhil.

Ces travaux d’un montant de 48.550 USD ont duré trois mois et ont connu la participation de 66 ouvriers locaux qualifiés dans les travaux de réhabilitation et reconstruction du complexe scolaire.

Ils ont été exécutés par l’ONG locale Action des volontaires pour l’assistance aux vulnérables (AVAV).

Les travaux consistaient entre autres à construire, en dur, trois nouvelles salles de classe et à en réhabiliter six autres en planches avec six latrines adjacentes équipées d’un tank d’eau de 2000 litres. Ainsi, les locaux rénovés qui ont aussi été équipés en tables et bancs vont largement améliorer les conditions d’étude des écoliers et les conditions de travail du personnel enseignant dans cette école.

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