Attaque de Bulongo : l’armée recommande à la société civile de partager les informations avec les autorités militaires

Les acteurs de la société civile du territoire de Beni s’interrogent sur la persistance de l’activisme des groupes armés dans cette région, pourtant «  surmilitarisée ». Ils ont lancé cette réflexion samedi 10 septembre, après la dernière attaque de la commune rurale de Bulongo, mercredi 7 septembre.

La société civile de Bulongo cherche à comprendre les raisons de la recrudescence de l’insécurité dans cette région. Elle demande à l’armée de « mettre en place des mécanismes conséquents pour sécuriser la population ».

L’armée qui affirme déjà se pencher sur cette situation, appelle la population à collaborer dans le cadre de renseignements.  

 « Nous avons non seulement renforcé les effectifs à Bulongo et ses environs, mais aussi nous travaillons en collaboration avec les jeunes qui maitrisent mieux le milieu et qui ont des renseignements de l’ennemi dans son ensemble. C’est pourquoi s’il y a une demande que je puisse faire : que les membres de la société civile qui ont des renseignements ou bien d’autres orientations puissent le faire auprès des autorités militaires qui sont en opération à Bulongo, au lieu de le faire sur les réseaux sociaux parce que c’est une question purement sécuritaire et tout ne peut pas être étalé sur la place publique », conseille le capitaine Anthony Mualushayi, porte-parole des opérations militaires Sokola 1.

Les acteurs de la société civile demandent également à l’armée de renforcer la sécurité dans la région de Mabasimba, Mayele et Toya. Car la population n’y accède pas aux champs étant donné que la présence des ADF y est toujours signalée. 

Cinq civils ont été tués et 4 enfants kidnappés lors de l’attaque de la commune rurale de Bulongo le mercredi dernier par les  ADF.  

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