Sud-Kivu : 26 enfants quittent les groupes armés à Mwenga


Vingt-six enfants associés aux groupes armés ont été séparés dans le territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu.
Cette opération a été facilitée par la section Protection de l’enfant de la MONUSCO/Sud-Kivu et ses partenaires du 13 au 28 septembre 2022.  

Et ce, dans le cadre de la campagne de sensibilisation menée par la MONUSCO dans sa section protection de l’enfant et ses partenaires auprès de divers groupes cibles.  

Ces 26 enfants dont 5 filles âgées de 14 à 17 ans ont été séparés de la faction armée Maï-Maï Biloze Bishambuke. Un groupe qui est sous le commandement du général autoproclamé Jean-Pierre Mugengere à Mikenge, dans le territoire de Mwenga.

Selon le rapport de la section protection de l’enfant, les victimes ont été recrutées entre janvier 2019 et avril 2022 dans plusieurs localités du territoire de Mwenga. Un recrutement pour protéger leur communauté contre les attaques des groupes armés Twigwaneho et Gumino.  

A la suite de leur recrutement, ils ont été soumis à une formation militaire de base avant d’être utilisés pour plusieurs activités notamment comme des combattants. A la suite de leur séparation, ils sont placés dans des familles d’accueil en attendant la réunification familiale.

Pour mettre fin au recrutement et à l’utilisation des enfants ainsi qu’aux autres violations graves, la MONUSCO section Protection de l’enfant Sud-Kivu a entamé des négociations. Les discussions visent à engager les leaders des groupes armés, par la signature d’une feuille de route, à libérer les enfants associés à ces groupes aussi à mettre un terme à toutes les violations graves. 

Au cours d’une mission à Nyabibwe, dans le territoire de Kalehe, la Section Protection de l’Enfant a renforcé les capacités de 20 officiers et sous-officiers FARDC et un officier de l’ANR sur les droits et la protection des enfants dans les contextes de conflits armés.   

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