L’ONG Cris du peuple opprime (CPO), avec l’appui de l’UNICEF, implique les enseignants dans la lutte contre l’exploitation, les abus sexuels et les mécanismes de gestion des plaintes. C’est dans ce cadre qu’ils suivent depuis ce lundi 10 octobre une formation sur cette problématique, en prévision de l’installation des mécanismes de gestion des plaintes dans les écoles, a indiqué à Radio Okapi, la coordonnatrice de CPO, Marlene Ndelela.
Pour elle, le souci est de rendre les milieux scolaires sans violences et actes sexuels :
« Chaque fois qu’il y a des actes d’exploitation sexuelle, abus et harcèlement sexuels, ils doivent dénoncer. C’est à travers les mécanismes qui seront installés dans les écoles. C’est soit les boites à plaintes, soit les numéros SMS, soit les points focaux dans les écoles, soit le numéro vert qui sera mis à leur disposition ».
« Ce sont ces enseignants qui vont nous aider à installer ce mécanisme dans les écoles, à faire participer les élèves pour qu’ils puissent identifier les voies de signalement sûres, efficaces, sécurisées qui protègent et facilitent la prise en charge des victimes », ajoute-t-elle.
