Environ 3000 enfants vulnérables ont bénéficié, mardi 18 octobre, de leurs actes de naissance à la commune de Mulekera à Beni (Nord-Kivu).
Cela après avoir obtenu les jugements supplétifs d’acte de naissance à l’issue d’une audience foraine organisée par le tribunal pour enfant de Beni.
Cette activité a été appuyée par l’ONG Mouvement international de droits de l’enfant, de la femme, de l’homme veuf et de leur promotion sociale (MIDEFEHOPS).
Sur ces 3000 enfants vulnérables, 1000 sont sortis des groupes armés à Beni et 2 000 autres de la zone de santé de Oicha.
Les organisateurs de cette activité foraine ont exprimé leur satisfaction, estimant que les parents doivent enregistrer les enfants dans les délais prévus par la loi.
« Je crois que cette activité est un moyen de sensibiliser encore une fois la conscience des parents par rapport à la déclaration de naissance, de voir comment ces parents peuvent approcher du jour au lendemain le bureau d’état civil afin d’éviter le risque d’apatridie pour leurs enfants », a soutenu le représentant de l’ONG MIDEFEHOPS, Henri Habamungu.
Pour sa part, le chef urbain de la décentralisation représentant le maire de Beni à cette cérémonie, Gaspard Vuyingo Madirisha, a insisté sur l’importance des actes de naissance pour les enfants :
« Les uns c’est par ignorance mais la plupart, c’est par négligence. Parce qu’il y a même des intellectuels ayant dans leurs familles des enfants qui n’ont pas d’actes de naissance. C’est vraiment important que nous comme responsables nous puissions prendre ce courage-là de faire une large diffusion pour que cet exercice soit vraiment réalisé en faveur des enfants. »
