Revue de presse de ce vendredi 21 octobre 2022.
Les journaux parus ce vendredi 21 octobre à Kinshasa, reviennent sur la situation sécuritaire et humanitaire dans le grand Bandundu. Ils rapportent notamment la rencontre, jeudi, entre le Cardinal Fridolin Ambongo et le Premier ministre Sama Lukonde, après la mission effectuée par le prélat catholique à Kwamouth et d’autres entités du Grand Bandundu en proie à une tension sécuritaire partie d’un conflit ethnique entre les Teke et les Yaka. Mais aussi la mission humanitaire du gouvernement dépêchée récemment dans la région.
Eco News qui titre : « Situation sécuritaire dans le Grand Bandundu : Sama Lukonde à l’écoute du cardinal Ambongo », rapporte que de retour d’une mission pastorale dans le secteur troublé du Grand Bandundu, le cardinal Fridolin Ambongo est allé faire rapport jeudi de ses conclusions au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde. Avec les éléments qu’il ramène du Grand Bandundu, l’archevêque de Kinshasa, dont le champ pastoral s’étend jusqu’à Kwamouth, espère voir le Gouvernement mobiliser des moyens pour réinstaurer la paix dans cette partie du territoire national.
" …J'avais fait une visite pastorale la première fois le long du fleuve jusqu'à kwamouth-cité. Et, j'ai continué ma visite jusqu'à Masikwa sur la rivière kwa. De retour ici, J'avais estimé que ma visite devrait être complétée par la partie air et j'avais pris l'avion la semaine passée jusqu'à la ville de Bandundu. De là, j'avais fait la route RN17 Bandundu- Masiambio jusqu'à Mongata sur la route principale. J'ai eu à rencontrer nos frères et sœurs qui sont dans cette partie et j'ai eu des observations qui me paraissaient importantes. Avant de faire quoi que ce soit, j'avais estimé qu'il était tout à fait légitime que j'échange avec le Premier Ministre là-dessus", a déclaré en substance, à la presse, le Cardinal Ambongo à l'issue de cette audience lui accordé par Sama Lukonde, rapporte Le Journal qui cite un communiqué de la primature.
Se basant sur le même communiqué, Congo Nouveau, pour sa part, rappelle que depuis le début de la crise sécuritaire dans la région de Kwamouth, tous les acteurs sociaux mettent la main à la pâte, aux côtés du Gouvernement qui s'active pour trouver des solutions à apporter à cette crise. Une mission des membres du Gouvernement a été également dans le Grand Bandundu pour cerner le contour de ce conflit intercommunautaire.
Un confit qualifié « de guerre d’agression » par un membre du gouvernement faisant partie de la délégation dépêchée le 19 octobre à Bandundu chef -lieu du Kwilu pour assister les déplacés, découvre-t-on dans les colonnes de La Prospérité.
En effet, selon ce quotidien, à leur descente d’avion, Didier Mazenga, ministre national de l’Intégration régionale et chef de la délégation, a déclaré: « Nous voulons ici vous informer que le président de la République a donné des instructions claires à son gouvernement notamment, au Premier ministre pour que nous puissions venir ici à Bandundu pour appuyer, assister nos frères et sœurs déplacés et sinistrés de la guerre d’agression de Kwamouth ».
La République qui revient également sur les propos du ministre qualifiant désormais la tension sécuritaire dans le grand Bandundu de « guerre d’agression », ajoute qu’après Bandundu, la délégation va se rendre partout où se trouvent ces déplacés pour les assister, notamment au territoire de Bagata au Kwilu, dans la province du Kwango et également au Mai-Ndombe, a indiqué Didier Mazenga.
Cette délégation gouvernementale est constituée des ministres des Affaires Sociales, M. Modeste Mutinga ; du Numérique, Éberande Kolengele, la Vice-Ministre à la Défense, Mme Joséphine Kilubu, Mme la ministre Déléguée près du Chef de l’État, fait savoir L’Avenir. Il y a aussi avec eux, 2 députés nationaux, la Gouverneure de Maï -Ndombe, Ruth Bola et quelques experts de la Primature et cabinets ministériels concernés, ajoute le quotidien.
