Les opérations d’enrôlement des électeurs ne se déroulent pas correctement dans le territoire de Bolomba (Equateur), rapporte le député provincial Peter Lopose.
Cet élu local a fait ce constat lundi 6 février lors d’un séjour à Bolomba, son fief électoral. Il révèle à la fois des problèmes techniques, logistiques et aussi de prise en charge des agents électoraux.
« J’ai trouvé la situation difficile de l’identification et de l’enrôlement des électeurs au niveau de notre territoire. Vous allez voir que les machines sont à tout moment en panne. Et à Bolomba on n’a pas un technicien pour dépanner toutes ces machines-là. Il y a même la carence des cartes d’électeurs. Vous allez voir que Boyenge, un village dans la chefferie de Dianga, composé de plus de onze mille habitants, mais on va remettre à ce centre seulement mille cinq cents exemplaires de carte, déjà épuisés », a expliqué le député provincial.
Peter Lopose craint que malgré la prolongation des 25 jours accordée à la 1ere aire opérationnelle d’enrôlement, la circonscription de Bolomba perde des sièges, puisqu’à environ deux semaines de la fin de cette prolongation, la majorité des électeurs attendus ne sont toujours pas enrôlés dans plusieurs centres de cette circonscription.
Il dénonce aussi la mauvaise prise en charge des agents électoraux affectés aux centres d’inscription qui travaillent sans avoir de quoi manger.
L’élu de Bolomba demande enfin l’implication des autorités nationales parce que, selon lui, l’enrôlement à l’Equateur en général et à Bolomba, en particulier, pose problème.
Le Secrétaire exécutif provincial de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’Equateur a reconnu les difficultés logistiques liées à la géographie de la province, d’après lui. Toutefois, la CENI s’emploie à pallier les difficultés d’ordre opérationnel, y compris la paie des agents temporaires, a-t-il ajouté.