Le ministre provincial de la santé de l’Equateur, docteur Mbula, a lancé, mardi 9 mai, un plaidoyer pour l’éradication de l’épidémie du ou variole de singe dans cette province. Selon lui, plus de 700 cas ont déjà été notifiés et on compte à ce jour 58 décès depuis janvier dernier.
Toutes les 18 zones de santé sont touchées. L’épicentre de l’épidémie est à Bolomba, avec les zones de santé de Bikoro et Ingende.
Vu l’ampleur de la maladie, la province sollicite un appui d’urgence du gouvernement central et des partenaires extérieurs.
Les premiers cas ont été notifiés par la zone de santé de Bolomba, frontalière au territoire de Befale(Tshuapa), où la maladie est très répandue. Elle a ensuite touché toutes les 18 zones de santé que compte la province de l’Equateur.
Depuis plus de 4 mois, la province se bat timidement pour la prise en charge des malades, avec l’appui de l’OMS, affirme le ministre provincial de la santé.
Mais, au regard de l’ampleur de la maladie, le docteur Mbula fait un plaidoyer auprès du gouvernement central pour l’implantation du programme de lutte contre le Monkey-Pox et l’envoi d’experts avec des médicaments :
«… Nous sommes en train de faire le plaidoyer au niveau national et aux partenaires techniques et financiers de venir nous secourir pour cette situation. Nous allons de sorte qu’un programme spécifique soit mis en place pour que nous puissions combattre cette maladie à l’Equateur ».
En guise de prévention, le ministre invite la population à éviter la consommation des gibiers trouvés morts ou malades dans la forêt.
