Forum des AS : « Profession : candidat Président de la République »

Revue de presse du mardi 12 septembre 2023

Pendant que les candidats à la présidentielle de 2023 s'annoncent déjà à la CENI, les journaux parus ce mardi à Kinshasa se penchent sur l’appareil judiciaire congolais, dans la perspective de la gestion des contentieux électoraux.

L’éditorialiste de Forum des As constate que la cuvée 2023 va ressembler aux millésimes 2006, 2011 et 2018. A savoir que les candidatures sérieuses- à compter sur les doigts d'une main- vont côtoyer quantité d'autres demandes …alimentaires.

 « Il s'agit des candidats qui ne se font la moindre illusion sur l'issue du scrutin. Beaucoup parmi eux ne battront même pas campagne, faute de moyens. Certains vont jouer la carte du désistement en s'offrant au plus offrant. Mais tous espèrent tirer profit du " statut" de candidat Président de la république. Un statut à rentabiliser dans tous les cas de figure », déplore le journal.

La CENI continue en effet sa marche vers la tenue des élections du 20 décembre 2023, informe La Prospérité. Au total, trois candidats à la présidentielle ont été déjà enregistrés, sur la dizaine déclarés. Le journal cite :

  • Augustin Matata
  • Constant Mutamba
  • Alex Kazadi   

Pour sa part, le quotidien Le Journal relaie les propos du professeur Didier-Pierre Ndangi, qui demande à Félix-Antoine Tshisekedi de renouveler, dès la rentrée parlementaire du 15 septembre, les juges de la Cour constitutionnelle qui sont fin mandat pour permettre cette juridiction de connaître des contentieux électoraux à venir.

Au sujet de contentieux électoraux, L’Avenir rend compte de la mission conduite à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) par le rapporteur adjoint de la Commission électorale nationale indépendante, Paul Muhindo. Elle visait à harmoniser les vues entre l’organe de gestion des élections et les juridictions habilitées de connaître les contentieux relatifs aux élections des députés provinciaux et conseillers communaux.

Entre-temps, signale Le Potentiel, Dieudonne Kamuleta, président de la Cour constitutionnelle et du Conseil supérieur de la magistrature, est en train de redorer l’image de l’appareil judiciaire congolais.

Il a bien mis toutes les batteries en marche pour relever efficacement le défi de la régulation administrative et disciplinaire de la magistrature, note le quotidien, évoquant la redynamisation de l'activité des chambres disciplinaires ; « la restauration de la vraie fonction du Bureau du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), seul organe habilité à traiter les questions des magistrats ; l'obtention auprès du chef de l'Etat d'une série d'ordonnances requalifiant la composition des juridictions et offices des parquets dans toute la République, etc ».