Info 27 : « Guerre dans l’Est de la RDC, Tshisekedi alerte l’ONU : « Tous les marqueurs d’un projet d’extermination sont réunis »

Revue de presse du mercredi 24 septembre 2025

Le discours du Président Félix Tshisekedi à la 80e assemblée générale des Nations unies est à la une de nombreux médias congolais consultés ce mercredi. Mais aussi ses activités organisées en marge de cette assemblée générale de l’ONU.

Devant l’Assemblée générale des Nations unies, le Président congolais a placé la crise sécuritaire de l’Est de la République démocratique du Congo au centre de son intervention et a dénoncé un « génocide silencieux » qui, depuis plus de trente ans, ensanglante son pays, rapporte Info 27.

« Tous les marqueurs d’un projet d’extermination sont réunis », a-t-il lancé, évoquant des millions de morts, près de sept millions de déplacés, des villages rayés de la carte et des générations entières sacrifiées, ajoute le journal.

Le chef de l’État n’a pas hésité à nommer les acteurs qu’il accuse d’alimenter cette tragédie : l’AFC/M23 et ses parrains, les Forces de défense du Rwanda, écrit Le Potentiel. 

Le Président Tshisekedi a salué, selon Actu30.cd, l’implication des Etats-Unis dans le conflit RDC -Rwanda qui a abouti à la signature d’un accord …. Mais les décisions doivent être appliquées pour que le sang des innocents cesse de couler, relaie le portail.

Mais pour Mediacongo.net, l’accord de paix signé le 27 juin dernier entre Kinshasa et Kigali, sous médiation américaine, n’a pas permis de mettre fin aux combats dans l’Est de la RDC. Le président Félix Tshisekedi l’a reconnu, tout en réaffirmant son engagement à poursuivre les partenariats internationaux pour stabiliser la région et valoriser les ressources du pays, ajoute le média.

Il a aussi, à en croire l’Agence congolaise de presse, assuré que la République démocratique du Congo entend jouer un rôle actif et responsable au Conseil de sécurité, où il siègera en tant que membre non permanent pour la période 2026–2027.

Cette participation sera résolument constructive et holistique et s’articulera autour de deux priorités indissociables : paix et sécurité, d’une part, et prévention et résolution des conflits, d’autre part, détaille l’agence.

La RDC entend également contribuer activement à l’élaboration et à la mise en œuvre du Nouvel agenda pour la paix, afin d’apporter, à la lumière de son potentiel et de son expérience, une impulsion à la réforme des opérations de maintien et de consolidation de la paix, ainsi qu’à l’adaptation du système de sécurité collective des Nations Unies, détaille Actualite.cd.

Dans son oral à la tribune de l'ONU, mardi 23 septembre, le président français, rapporte Forum des As, Emmanuel Macron, n'a pas oublié la guerre d'agression que le Rwanda mène, depuis trois décennies, en République démocratique du Congo.

Le président français a particulièrement appelé la communauté internationale, réunie à New York, à " donner de l'espoir aux populations des Kivu et aux centaines de milliers de déplacés ", indique le quotidien.

Dans le cadre de ces efforts pour le retour de la paix, Le Potentiel renseigne que le Président de la République démocratique du Congo, a rencontré le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, au siège de l’ONU à New-York. Les échanges ont porté essentiellement sur la situation sécuritaire persistante dans l’Est du pays, résume le tabloïd.

Les deux dirigeants, ajoute Actu30.cd, ont échangé sur le processus de paix en République démocratique du Congo et sur les initiatives régionales visant à mettre un terme à la crise sécuritaire dans l’Est du pays.

Toujours en marge de la 80ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, le Président de la République s’est entretenu avec le Conseiller principal pour l’Afrique du Président américain Donald Trump, Massad Boulos sur le suivi de l’Accord de paix signé à Washington le 27 juin dernier, note La Prospérité.

A cette occasion, le Conseiller de Trump a réaffirmé la volonté de deux parties de finaliser cet accord dans un proche avenir, ce qui devrait attirer un maximum d’investisseurs américains en RDC, ajoute le journal.