Face à la recrudescence des braquages et autres actes d’insécurité à Kinshasa, le gouvernement a décidé, jeudi 29 mai, de renforcer les patrouilles mixtes PNC-FARDC.
Plusieurs autres mesures ont été arrêtées au cours d’une réunion entre le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, et les responsables de la Police nationale, des FARDC et de la ville-province de Kinshasa.
Parmi les dispositions envisagées figurent le renforcement du contrôle des motos, souvent utilisées lors des attaques, ainsi que la mise en place d'un numéro vert permettant aux citoyens de signaler les comportements suspects ou les cas d'extorsion.
Un rapport d'urgence est en cours de préparation afin de structurer un plan de riposte coordonné et efficace, placé sous l'autorité directe du vice-Premier ministre de l’Intérieur.
Cette réunion élargie de sécurité marque une nouvelle phase dans la lutte contre l'insécurité urbaine à Kinshasa. À travers ces mesures, le gouvernement entend adopter une approche à la fois intelligente et opérationnelle, combinant une présence sécuritaire renforcée sur le terrain, la mobilisation des citoyens et une répression ciblée, dans le but de restaurer le calme et la confiance au sein de la population kinoise.
La recrudescence des braquages à main armée et l’usage abusif des véhicules de la police par certains agents ont figuré parmi les principaux sujets abordés au cours de cette rencontre.
Des sources concordantes rapportent qu’un jeune homme transportant un sac d’argent a été violemment attaqué par des criminels armés et blessé par balle à la jambe, le même jeudi, dans la commune de Limete, alors qu’il tentait de fuir.