L'AFC/M23 rejette les accusations de violations des droits humains

L’Alliance fleuve Congo (AFC/M23) dit rejeter avec fermeté les accusations de violations des droits humains portées contre elle, les qualifiant d’infondées. C’est la conclusion du rapport que ce mouvement rebelle a rendu public ce vendredi 30 mai à Goma (Nord-Kivu) devant les médias nationaux et internationaux. 

L’AFC/M23 dénonce une campagne de désinformation menée par le régime de Kinshasa et par certains acteurs internationaux. 

Le groupe rebelle réagit ainsi aux allégations et accusations de violation des droits humains dans les villes de Goma et de Bukavu. 

L’AFC/M23 se dit prêt  à s’engager dans la quête d’une paix durable, fondée sur la justice, le vivre ensemble et le respect des droits de tous les citoyens.

Elle exhorte la communauté internationale à adopter une posture objective et équilibrée. Elle l'invite aussi à privilégier le dialogue et la médiation pour une résolution de la crise endémique en résolvant les causes profondes des conflits, qui n’ont que trop duré en RDC.

Mardi 27 mai, l’ONG de défense des droits humains Amnesty International a publié sa nouvelle enquête sur les exactions des rebelles du M23 sur les civils dans les zones occupées.

L'organisation internationale a dénoncé des actes de meurtre, de torture et de disparitions forcées de détenus, ainsi que des prises d'otages et des conditions de détention inhumaines dans les centres du M23 à Goma et Bukavu.

 

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