Le vice-Premier ministre et ministre du Plan et de la Coordination de l’aide au développement, Guylain Nyembo, et le coordinateur résident du Système des Nations Unies, Bruno Lemarquis, ont lancé, ce jeudi 5 juin à Kinshasa, le nouveau cycle du Fonds des Nations Unies pour la consolidation de la paix (PBF) 2025-2029.
Ce cycle repose sur trois priorités majeures :
- Le renforcement de la gouvernance et des mécanismes de prévention et de consolidation de la paix ;
- Le soutien à la résilience des communautés vulnérables, notamment en traitant les causes profondes des conflits, en particulier celles liées aux ressources naturelles, minières et foncières ;
- La protection des civils, la promotion des droits humains et de la justice, y compris transitionnelle, dans le cadre du retrait progressif et responsable de la MONUSCO.
Un engagement pour une paix durable
Selon Guylain Nyembo, la restauration de la paix demeure une priorité absolue pour le Gouvernement congolais.
« Pour le Chef de l’Etat, le Gouvernement et moi-même, la restauration de la paix sur l’ensemble du territoire national est un impératif non négociable. Car la paix ouvre la voie au développement durable », a déclaré le ministre du Plan.
Une gestion rationnelle des fonds
De son côté, Bruno Lemarquis, coordinateur résident du Système des Nations Unies en RDC, a insisté sur l’importance d’une utilisation efficace des fonds alloués.
« La soif de paix et de stabilité en RDC est immense. Il est essentiel d’utiliser ces fonds de manière stratégique et catalytique pour maximiser leur impact », a-t-il recommandé.
Les participants ont également évalué l’impact des projets précédemment financés par le PBF, notamment dans les provinces du Tanganyika, du Kasaï, du Kasaï Central et du Sud-Kivu, tout en identifiant les besoins prioritaires pour renforcer l’ancrage local des futures actions.
Plusieurs gouverneurs de provinces bénéficiaires ont pris part à ces assises, aux côtés de représentants de la société civile, qui ont salué cette initiative des Nations Unies visant à consolider la paix en RDC.
La RDC a obtenu cette nouvelle éligibilité en mars dernier, à la suite d’une demande formulée par le président Félix Tshisekedi. Pour ce nouveau cycle, plusieurs recommandations ont été émises, notamment l’intégration du programme PDDRCS comme partie intégrante du projet.