Les activités socio-économiques se sont déroulées normalement, lundi 7 juillet, dans les principales agglomérations de la province du Haut-Uele, en dépit de l’appel lancé par la société civile à observer une journée ville-morte.
Selon des sources locales, ce boycott a été largement ignoré en raison de l’appel lancé la veille par des mouvements citoyens, qui se sont opposés à cette initiative, la jugeant inopportune.
Ce lundi matin, la circulation est restée fluide dans les principales rues et artères d’Isiro, chef-lieu de la province du Haut-Uele. Les boutiques, magasins, marchés, écoles et universités ont fonctionné normalement.
La veille, la synergie des mouvements citoyens avait exprimé son désaccord avec la démarche de la société civile. Selon cette structure, les accusations de détournement de fonds publics et de vente illégale de concessions dans la zone d’Akokoma, impliquant certaines autorités provinciales, font déjà l’objet d’une enquête menée par une commission de l’Assemblée provinciale du Haut-Uele.
D’autres griefs formulés à l’encontre du gouvernement provincial sont également en cours d’examen au sein de cette institution.
Pour ces mouvements citoyens, décréter une journée ville-morte à ce stade reviendrait à appauvrir davantage une population qui vit au jour le jour. Ils exhortent la société civile à privilégier l’intérêt général de la population dans ses actions.
