Au moins trois personnes ont été tuées au cours de la nuit de mardi à ce mercredi 9 juillet et plusieurs autres blessées à Goma et ses environs, rapportent des sources diversifiées. Plusieurs acteurs ont déploré cette situation, en cette date dédiée à la Journée mondiale de la destruction des armes légères.
Dans la matinée ce mercredi 9 juillet vers 6h30 locales, un motard a été abattu et sa moto emportée par des bandits armés inconnus sur l’avenue Maman Christine, au quartier Kyeshero.
Dans la soirée de mardi, ce sont deux femmes qui ont été tuées entre 19h et 20h à Mubambiro, groupement Kamuronza près de la cité de Sake, dans le territoire de Masisi, indiquent plusieurs sources locales.
Selon ces sources, la nuit de mardi à ce mercredi a été également marquée par une série de braquages dans le quartier Kasika, où une personne a été blessée par balle et plusieurs biens emportés.
Par ailleurs, à Shebanza, à la limite entre Mugunga de Goma et groupement Rusayo de Nyiragongo, au moins deux personnes ont été blessées par balles et armes blanches.
Ces incidents interviennent en ce jour où est célébré la Journée mondiale de la destruction des armes légères. Cette journée a été instituée par les Nations unies pour sensibiliser le public aux dangers des armes légères et de petit calibre (ALPC) et promouvoir leur élimination dans un cadre légal et sécurisé.
Dans la région de Goma et au Nord-Kivu, en général, des destructions des armes ont eu lieu par le passé. Mais, une nouvelle escalade de violence a éclaté, le nombre d’armes détenues notamment par les civils s’est accru causant des morts presque chaque jour. C’est surtout et notamment dans cette zone occupée par les rebelles de l’AFC/M23 et entourée par des groupes armés, dont le nombre est en perpétuelle croissance.