Plus de 500 otages des rebelles ADF et 150 combattants ont été sortis de la brousse depuis novembre 2022 dans le Nord-Kivu et l’Ituri. Ces chiffres ont été publiés ce mercredi 9 juillet au cours d’un point de presse à Bunia par l’ONG internationale Bridgeway Foundation, qui assure la prise en charge psycho-sociale de ces personnes.
C’était à l’issue d’une réunion d’échanges avec les acteurs de la société civile sur l’impact et les limites de l’opération « Shujaa » dans la neutralisation des ADF.
Ces personnes kidnappées par ces rebelles dont des femmes et enfants, mais aussi, des combattants de ce groupe armé sont sortis de ses rangs grâce à la pression militaire dans le cadre des opérations conjointes FARDC-armée ougandaise (UPDF) contre ces rebelles dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
A cela, s’ajoutent la sensibilisation menée par l’ONG internationale Bridgeway Foundation.
Selon son chef de mission en RDC, Sekombi Katondolo, l’objectif de cette démarche est d’encourager les rebelles ADF qui sont enrôlés parfois de force à se désengager de ce groupe armé.
Il s'agit aussi d'assurer leur prise en charge psychologique ainsi que celle des ex-otages et assurer leur réinsertion dans leurs communautés respectives.
D’autres part, la démarche vise à informer la population pour ne pas tomber dans le piège de l’ennemi, qui change de stratégies sur le terrain.
Pour Sekombi Katondole, le responsable de cette organisation, cette démarche est importante pour appuyer les opérations militaires en vue de neutraliser les ADF.
« Nous avons des hélicoptères qui survolent ces zones des combats avec de haut-parleurs pour dire aux combattants de quitter la foret », a-t-il poursuivi.
Les acteurs de la société civile en Ituri, qui ont été sensibilisés à cette démarche, ont salué cette initiative pour la pacification de l’Est de la RDC.