Une semaine après l’attaque de la milice CODECO, les habitants de Lopa commencent à regagner leur village. Mais sur place, il n'y a plus aucune structure sanitaire fonctionnelle. Tout a été pillé ou détruit. Les autorités sanitaires appellent à l’aide.
À Lopa, à une trentaine de kilomètres au nord de Bunia, les populations reviennent dans une localité meurtrie.
Lundi dernier, les miliciens CODECO ont pris d’assaut l’hôpital général de Tsiku, une structure qui accueillait en moyenne un millier de patients chaque mois.
Ils ont emporté médicaments, matériel médical et même les matelas. Les malades ont fui, certains sont restés sans aide, témoigne Abholi Odette, infirmière dans cette structure.
Même scène au centre de santé catholique de Lopa, d’une capacité d’accueil de vingt-cinq malades. Là aussi, tout a été emporté, selon l’abbé curé Deogracias Dhedonga, qui affirme son inquiétude.
Malgré ces conditions, la localité de Lopa commence à se repeupler. Plus de 10.000 habitants, déplacés par les violences, rentrent petit à petit. Mais sans structures de santé, leur survie reste en danger.