Chaque 1er août en RDC, une journée symbolique est consacrée aux parents vivants et disparus, permettant aux familles de se recueillir et de témoigner leur attachement aux racines, parfois dans l'intimité des foyers, parfois dans le silence des cimetières.
Spoliation des cimetières à Lubumbashi
Alors que de nombreuses familles se rendent sur les tombes de leurs proches, elles se heurtent à une réalité troublante : la spoliation des concessions funéraires, comme l’explique Cyrille Mulaja, administrateur général de la mairie :
« Des constructions anarchiques envahissent les cimetières comme Penga Penga, Sapins 1 et 2. Les tombes sont superposées, profanées ou vandalisées par des voleurs de matériaux ».
Il note que démolitions sont nécessaires pour préserver certaines zones.
À Kinshasa : une journée entre mémoire et célébration familiale
La capitale vit cette journée selon différentes sensibilités :
- Recueillement dans les cimetières pour honorer les défunts.
- Temps en famille pour rendre hommage aux parents vivants.
- Certains estiment que le souvenir ne dépend pas d’un lieu, mais d’un lien affectif continu.
« Cette journée historique est un moment de gratitude envers nos parents vivants et nos disparus », témoigne une famille venue en groupe à un cimetière de Kinshasa. « Pour moi, c’est à la maison que l’on doit honorer les vivants et partager la mémoire », confie un jeune père.