La situation sécuritaire à Komanda, localité située à 75 kilomètres au sud-ouest de Bunia dans la province de l’Ituri, s’améliore progressivement une semaine après l’attaque meurtrière menée par les rebelles ADF. Grâce aux opérations militaires en cours, le commerce reprend ses droits et un retour prudent de la population est observé sur place.
Afin de consolider ces avancées, l’administrateur du territoire a instauré de nouvelles mesures restrictives.
Située au carrefour des routes nationales 4 et 27 — reliant l’Ituri au Nord-Kivu et à la Tshopo — la cité de Komanda retrouve peu à peu son dynamisme. Boutiques, marchés vivriers, hôtels et restaurants ont rouvert leurs portes, signe d’un regain d’activité.
Certaines familles, réfugiées au-delà du pont Ituri à une dizaine de kilomètres, commencent à regagner leurs foyers. D’autres, plus prudentes, attendent que le calme soit totalement rétabli.
Sur le plan sécuritaire, les forces conjointes FARDC-UPDF intensifient leurs opérations pour démanteler les bastions ADF dans la région. Les patrouilles sont renforcées à Komanda et dans ses environs afin de prévenir toute nouvelle offensive.
Parallèlement, le colonel Siro Simba, administrateur du territoire, a instauré des mesures strictes : interdiction des rassemblements de masse, notamment les veillées de prière et mortuaires, ainsi que les réunions politiques ou culturelles. La fermeture des commerces et des salles de projection est désormais obligatoire à 21h.
Objectif : permettre aux services de sécurité de surveiller plus efficacement la situation sur le terrain.
Le colonel appelle la population à faire preuve de vigilance, à se prémunir contre toute manipulation ou désinformation, et à placer sa confiance dans les forces de défense et de sécurité.
