Village Kasala plongé dans le noir : la société civile de Kambove dénonce une injustice sociale persistante


Malgré la présence du barrage hydroélectrique de Mwadingusha dans leur propre entité, les habitants du village Kasala, situé dans le groupement Lukoshi du territoire de Kambove ( Haut-Katanga), vivent toujours sans électricité. Une situation que la société civile locale a qualifié, ce vendredi 15 aout,  d’injustice sociale flagrante,  appelant les responsables de la Société nationale d'électricité, (SNEL) à agir sans délai.

Lors d'une interview à Radio oakpi, Adelain Mabika, acteur de la société civile, s’est exprimé avec indignation :

"Tous les cris d’alarme des habitants se transforment en tintamarres aux oreilles des autorités de la SNEL".

Selon lui, cette situation reflète une attitude discriminatoire et une négligence institutionnelle envers une population qui devrait bénéficier en priorité des retombées de l’exploitation du barrage. Il appelle à une implication urgente de toutes les autorités compétentes pour accélérer le processus de raccordement et offrir enfin à Kasala une dotation longtemps espérée.

Un paradoxe énergétique

Le barrage de Mwadingusha, infrastructure stratégique pour la production d’électricité dans la région, alimente plusieurs zones urbaines et industrielles de la province minière du Haut-Katanga. Pourtant, les villages riverains comme Kasala restent dans l’obscurité, alors même qu’ils subissent les impacts environnementaux et sociaux liés à l’exploitation du site.

Silence de la SNEL

Jusque ce vendredi  après-midi, aucune réaction officielle de la SNEL n’a été enregistrée concernant cette revendication. La société civile insiste pour que cette situation ne soit pas reléguée au second plan et que les droits des communautés locales soient respectés.
 

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