L’impasse dans les négociations de Doha

La RDC et l’AFC/M23 ont signé une déclaration de principes à Doha le 19 juillet, réaffirmant leur engagement en faveur d’un cessez-le-feu permanent. Cependant, sur le terrain, les violences se poursuivent depuis début août dans certaines localités du Nord et du Sud-Kivu. La déclaration prévoyait également que les mesures de confiance, dont la libération de prisonniers des deux camps, soient mises en œuvre au plus tard le 29 juillet 2025, avant l’ouverture des pourparlers du 8 août et la signature d’un accord global le 17 août. 

À ce jour, le processus est dans l’impasse. Le M23 conditionne sa participation à la libération de 700 de ses membres détenus par Kinshasa, menaçant de ne plus se rendre à Doha sans ce geste.

Selon des sources crédibles, les autorités du Qatar poursuivent à distance leurs efforts pour assurer l’application effective de ces principes. 

-Quelle analyse faire de l’impasse du processus de Doha et de la poursuite des violences au Nord et au Sud-Kivu malgré la déclaration de principes signée ? 

 

Invités 

Augustin Mulumba, député national et cadre de l’UDPS. Il est 1er vice-président de la Commission suivi et évaluation de l’Assemblée nationale. 

Placide Nzilamba, secrétaire technique de la coordination de la société civile du Nord-Kivu. 

Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal.

 

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