Le bilan de l’attaque menée par les rebelles ADF contre le centre de santé de Byambwe, dans le territoire de Lubero au Nord-Kivu, a été revu à la hausse : 29 personnes ont été tuées dans la nuit de vendredi à samedi.
L’assaut a visé à la fois la structure sanitaire et le village voisin, provoquant d’importants dégâts matériels. Selon les autorités locales, 23 victimes ont été recensées dans le centre de santé, dont 11 femmes et 7 hommes, tandis que 6 autres personnes ont péri dans le village environnant.
Le colonel Alain Kiwewa, administrateur du territoire de Lubero, a condamné fermement cette nouvelle tuerie.
Il exhorte la population à soutenir les opérations conjointes des armées congolaise (FARDC) et ougandaise (UPDF) engagées dans la région pour traquer les assaillants.
-Qu’est-ce-qui peut expliquer ces massacres à répétition malgré les opérations conjointes des armées congolaises et ougandaises ?
Invités :
-Aisé Kanendu, député provincial honoraire et cadre de l’Union sacrée de la nation. Il est notable de Lubero au Nord-Kivu.
-Kakule saa-sita, avocat. Il est député provincial honoraire du Nord-Kivu et cadre du parti politique Ensemble pour la République, parti de l’opposition.
-Ildefonse Bwakyanakazi, chercheur à Ebuteli. Il est spécialiste de la question ADF.
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