A moins d’une semaine de la rentrée scolaire, un faible engouement est constaté dans les établissements scolaires de Kisangani, dans la province de la Tshopo. Les inscriptions se font timidement, tant dans les écoles laïques que dans les établissements conventionnés.
Selon les parents, ce désintérêt s’explique par un manque de moyens financiers, les empêchant d’inscrire leurs enfants, d’acheter les fournitures scolaires, uniformes et autres consommables nécessaires à la réouverture des classes. Un parent interrogé par Radio Okapi confie n’avoir inscrit aucun enfant, en attendant sa paie qui tarde à arriver.
Du côté des responsables scolaires, le constat est également préoccupant. Michaux Dupont, responsable du Complexe Scolaire Bahoya, souligne que « par rapport à l’année passée, les parents viennent seulement se renseigner pour connaître les modalités d’inscription, mais ne passent pas à l’action ».
A l’Institut Tobongisa, la cheffe d’établissement Nono Katusi indique que seulement une cinquantaine d’élèves ont été inscrits sur les centaines attendus, mais elle confirme que la reprise des cours est prévue pour lundi 1er septembre. « Nous tenons déjà des réunions pédagogiques pour préparer les prévisions des matières et l’accueil des élèves », précise-t-elle.
Malgré ce faible effectif, les préparatifs administratifs dans plusieurs écoles se poursuivent activement afin d’assurer une rentrée dans les meilleures conditions possibles.