Plus de 3 000 travailleurs de Chemaf déplorent la dégradation de leur situation sociale

L’entreprise Chemaf, basée à Lubumbashi (Haut-Katanga) et Kolwezi (Lualaba), connaît, depuis quelques mois, une baisse continue de sa production journalière de cuivre, passant de 50 à 30 tonnes.

Dans un entretien accordé vendredi 12 septembre à Radio Okapi, la délégation syndicale déplore les répercussions de cette précarité sur la situation sociale de plus de 3 000 travailleurs de cette entreprise minière.

En séjour dans la capitale, les membres de la délégation syndicale de Chemaf rapportent que, depuis plusieurs mois, les travailleurs sont privés de certains avantages sociaux, notamment l’assistance à la scolarité. 

La présidente de cette délégation explique que le paiement des salaires connaît de sérieux retards, et que les employés ignorent même si le prochain salaire sera versé, en raison de la baisse de production qui fragilise davantage la viabilité de l’entreprise. 

Ecoutez les propos de Sidonie Tawundjiri:

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Pour sa part, le permanent syndical de Chemaf réaffirme l’engagement de tous les travailleurs en faveur de la paix sociale, mais appelle l’État à intervenir rapidement pour éviter l’effondrement total de l’entreprise et la catastrophe sociale qui en découlerait. 

Suivez Juresse Lokasha:

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Des sources proches de la Direction générale de l'entreprise Chemaf attribuent cette crise au retard enregistré dans le processus de vente de l’entreprise.

Radio Okapi a tenté, en vain, de joindre les services du ministère des Mines pour obtenir leur version des faits.

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