La reprise des négociations entre le Gouvernement congolais et la rébellion de l’AFC/M23, sous la médiation du Qatar, est attendue cette semaine à Doha. Selon plusieurs sources, les deux délégations devraient tenter de lever certains points de blocage, notamment la question de l’échange de prisonniers, considérée par la rébellion comme l’une des conditions clés à toute avancée des discussions. Cependant, la tension demeure vive au Nord et au Sud-Kivu, où les deux camps continuent de se renforcer.
Les délégations du gouvernement et de l’AFC/M23 sont attendues cette semaine à Doha, au Qatar, pour une nouvelle phase de discussions sous la médiation qatarie.
Selon des informations recueillies par Radio Okapi, les pourparlers porteront sur l’échange de prisonniers, l’un des points majeurs du blocage du processus. Un mécanisme a déjà été signé pour confier au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) le rôle d’intermédiaire neutre chargé d’identifier, de vérifier et de faciliter la libération des détenus.
Cependant, jusqu’ici, aucune avancée concrète n’a été enregistrée. Sur le terrain, la situation demeure tendue.
Dans le Nord-Kivu, environ sept mille combattants formés par la rébellion ont achevé leur entraînement à Tshanzu le 1er octobre. Deux semaines plus tôt, un nombre similaire avait été présenté à Rumangabo, parmi eux d’anciens FARDC et des Wazalendo.
Plusieurs sources évoquent une possible préparation d’offensives contre des agglomérations stratégiques du Nord et du Sud-Kivu.
La société civile redoute une nouvelle escalade de la violence dans ces deux provinces.
