Situation tendue à l’Assemblée nationale à la suite d'une manifestation d'agents administratifs

La situation a été tendue mardi 21 octobre à l’Assemble nationale peu avant la plénière consacrée notamment à la validation des pouvoirs et la réintégration. Les agents administratifs ont en effet manifesté pour réclamer notamment l’amélioration de leur enveloppe salariale. D’après certains députés, ce mouvement a retardé la plénière, prévue à 13 heures, et qui a finalement débuté à 15heures. 

C’est l'ambiance de colère des agents administratifs qui a prévalu à l’Assemblée nationale. Ces derniers disent être en grève depuis lundi. Ils ont pris d’assaut les couloirs et abords de l’hémicycle. 

A la rentrée parlementaire, ces agents exigeaient les frais de scolarité pour leurs enfants, les frais d’habillement et l’augmentation de l’enveloppe salariale.

A ce jour, ils reconnaissent cependant que certaines revendications ont trouvé des réponses. L'un d'eux explique : 

"On ne revendique plus pour les frais de scolarité parce que ça a été payé, les frais d’habillement oui, d’une seule session qui est restée comme arriéré. Et nous avons même laissé un memo qui est sur leur table reprenant toutes nos revendications qui seront traitées à la longue. Cependant, il y avait des problèmes urgents tels que l’augmentation de notre prime institutionnelle, c’est ce que nous revendiquons". 

Quant au désordre constaté ce mardi, les manifestants affirment que des documents jetés çà et là pendant ce soulèvement ne sont pas administratifs, mais plutôt des papiers usés venus des poubelles. 

"Nous avons vu deux ou trois unités de la police arriver et commencer à intimider les agents qui étaient paisibles au Hall en train de constater la grève. Ils sont venus en train d’intimider, bousculer, c’est comme ça que vous voyez qu’il y a eu des poubelles renversées et tout ça", renchérit un autre manifestant. 

Il y a quelques jours, le président intérimaire de l'assemblée nationale, Isaac Jean-Claude Tshilumbayi, avait réuni ces agents pour les rassurer des efforts fournis par le bureau afin de répondre à leurs revendications.

Cependant, des sources parlementaires font savoir que d’autres revendications ne pourront avoir des solutions qu’après l’élection et l’installation du nouveau président, qui aura le pouvoir d’engager l’Assemblée nationale sur toutes les questions.

 

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