Suspension des activités de 12 partis politiques de l’opposition en RDC

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Douze partis politiques de l’opposition ont été suspendus sur toute l’étendue du territoire national. Cette décision est contenue dans un communiqué de presse publié le vendredi 31 octobre dernier par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.

Dans ce document, Jacquemain Shabani accuse ces formations politiques de violer les principes de consolidation de l’unité nationale, de préservation de la souveraineté de l’État congolais ainsi que de maintien de la sécurité et de l’intégrité du territoire.

Il s’agit notamment du PPRD de Joseph Kabila, du LGD de Matata Ponyo, de Piste pour l’Émergence de Seth Kikuni, pour ne citer que ceux-là. Une décision que fustigent certains acteurs de la société civile et défenseurs des droits de l’homme.

Pour Jean-Claude Katende, activiste des droits de l’homme, la suspension de plusieurs partis de l'opposition constitue une atteinte grave à la démocratie et aux valeurs qui fondent un État de droit, écrit-il sur son compte X.

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) a également récusé la mesure prise par les autorités congolaises, interdisant les activités politiques du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) et de l’Alliance des Travaillistes Congolais (ATC).

Cette structure indique que, tout en reconnaissant au gouvernement son devoir sacré de préserver l’ordre public, la sécurité nationale et la stabilité institutionnelle, elle appelle à la retenue, à la responsabilité et au respect scrupuleux des principes constitutionnels garantissant le pluralisme politique, la liberté d’expression et d’association.

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