Retombées de la Conférence de Paris sur la région des Grands lacs

La Conférence de Paris, focalisé sur le soutien à la paix et la prospérité dans la région des Grands lacs, a mobilisé 1,5 milliards d’euros de promesses de financement. C’est ce qu’a révélé le Président Emmanuel Macron à l’ouverture de ces assises le jeudi 30 octobre.

Les participants à ce grand rendez-vous ont aussi tablé sur la réouverture de l’aéroport de Goma aux vols humanitaires légers. Le président français est aussi revenu sur la crise humanitaire en RDC, indiquant un million de nouveaux déplacés depuis le début de l’année, 6 millions de personnes déracinées, dont des centaines de milliers de réfugiés et
28 millions de personnes en insécurité alimentaire.

En ce qui concerne l’aéroport de Goma, le Gouvernement congolais à travers le compte rendu du conseil des ministres lu par son porte-parole, Patrick Muyaya vendredi dernier, a affirmé :

“La réouverture de l’aéroport de Goma présentée comme une priorité humanitaire stratégique devrait s’effectuer dans un cadre sécurisé et coordonné sous autorité des institutions nationales afin d’assurer la continuité de la chaine humanitaire et la protection des civils".

-Quelle lecture faire des décisions issues de cette Conférence de Paris sur la paix et la prospérité dans la région des Grands lacs ?

 Invités :

 -Carly Nzanzu Kasivita, député national élu de Beni territoire. Il est gouverneur honoraire de la province du Nord-Kivu et cadre de l’Union sacrée de la nation. 

-Jean Baptiste Muhindo Kasekwa, premier vice-président du parti Politique engagement citoyen pour le développement (ECIDE), parti membre de la coalition Lamuka. Il est notable de la province du Nord-Kivu. 

-Reagan Miviri, avocat et chercheur à Ebuteli, partenaire de recherche du Groupe d'étude sur le Congo (GEC).

 

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