A la COP 30 à Belém, Félix Tshisekedi mobilise la planète contre "l’écocide" que subit la RDC

A la tribune de la 30e Conférence internationale sur le climat (COP 30), qui se tient à Belém, au Brésil, le Chef de l’État congolais a déploré "l’écocide" [Ndlr Grave atteinte portée à l’environnement, entraînant des dommages majeurs à un ou plusieurs écosystèmes, pouvant aller jusqu’à leur destruction] que subit son pays. Félix Tshisekedi a accusé certaines personnes mal intentionnées de détruire volontairement les espaces protégés et les forêts de la RDC. Il appelle la communauté internationale à aider la RDC, confrontée à la fois au génocide et à l’écocide. 

Dans son discours de cinq minutes, le président de la RDC a souligné que l’avenir du monde dépend en grande partie des forêts.

Félix Tshisekedi a réaffirmé le rôle de la RDC comme « pays-solution », grâce à sa biodiversité, ses cours d’eau et ses tourbières. Il a également annoncé la mise en place par le gouvernement de l’initiative du couloir vert Kivu-Kinshasa.

Ce projet vise à renforcer la résilience écologique et à favoriser la conservation des forêts congolaises, tout en créant des opportunités de développement durable.

Pour le président congolais, l’avenir de l’humanité est étroitement lié à la préservation des forêts. Il regrette que certaines personnes détruisent volontairement les forêts et les aires protégées du pays, qualifiant ces actes d’« écocide ».

Selon lui, "l’écocide" ne détruit pas seulement la nature, mais affecte aussi profondément les populations humaines.

Félix Tshisekedi estime par ailleurs nécessaire que les bonnes décisions soient prises aux assises de la COP 30 pour limiter la destruction de la nature. 

La ville de Belem, capitale de l’État du Pará dans le Nord du Brésil, accueille cette semaine des représentants de 143 pays dont près de 100 Chef d’État et de gouvernement venus participer à la 30è Conférence des parties sur le changement climatique, la COP 30.

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